"MESSE NOIRE" L'HORREUR FEMINISTE ANCREE DANS LA REALITE

 

Adepte des récits d'horreur, et des retournements de situations surprenants, l'auteure Jordan Tate s'est lancée durant ce confinement dans l'écriture de son deuxième recueil de nouvelle : « MESSE NOIRE ».

Écrit en version française et anglaise, le livre est une exploration du cimetière du Père Lachaise à Paris et de ses légendes, et inclut plusieurs histoires qualifiées d'horreur féministe, puisqu'elles mettent en scène dans un monde peuplé de créatures légendaires comme les loups garous ou les vampires, des thèmes eux bien ancrés dans la réalité comme les femmes battues et harcelées, ou encore le viol.

Dans ces récits faisant la part belle à des personnages féminins, ces pouvoirs surnaturels, sont ainsi utilisés par ces héroïnes afin de venir à bout de leur bourreau.

Le livre est également une belle déclaration d'amour à Paris et à New York, toile de fond de la plupart des histoires dans « Messe noire », ainsi qu'à l'Italie, où se déroule la première nouvelle intitulée « les savons de Paola » et basée sur une vraie tueuse en série, qui concoctait savons et biscuits avec la chair de ses victimes.

Jordan Tate, qui se concentre habituellement d'avantage sur l'écriture de films, avoue apprécier tout particulier cette forme d'expression artistique, et l'immédiateté de son contact avec le public, qui se fait ses propres images en lisant ses descriptions.

Doté d'un côté sombre particulièrement exacerbé, « Messe noire » se conclut par un message de l'auteure racontant une violente agression passée dont elle a été victime, inspiration dit-elle pour les scènes de meurtres graphiques qu'elle a dépeintes en imaginant son agresseur,

et conseillant aux femmes connaissant ce genre de situation de ne pas hésiter à parler.

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