SHUDDERS




Auteure et scénariste, attirée par le fantastique et le thriller, Jordan Tate, nous entraîne avec “Shudders”, vers une rencontre avec les plus grands monstres classiques de tous les temps.
A commencer par le loup garou qui hurle dans les campagnes, et dévore les touristes et villageois imprudents, mais ne pas se fier aux apparences, le loup, le méchant, n'est pas toujours celui qu'il semble être...Et parfois le passé refait surface de façon bien inattendue.
Dans la nouvelle “Into the woods”, Jordan Tate nous laisse encore une fois avec une de ses fins inattendues dont elle a le secret, bercée par les films de Hitchcock. A la fin de la nouvelle, le hurlement du loup garon résonne encore dans nos têtes, nous hantant comme la promesse d'un retour à la prochaine pleine lune.
Le voyage dans le mystérieux et le gothique se poursuit dans les rues brumeuse de Londres avec le légendaire “Dracula”, le prince des ténèbres qui ne cesse de faire des retours très appréciés sur nos écrans...Dans la nouvelle “prison of eternity”, le comte rencontre Mina, cette fois-ci une pickpocket esseulée, amoureuse d'un médecin chasseur de vampires, mais malheureusement très vite la proie du prince des ténèbres, dont la transformation la plongera très vite dans une lourde solitude, face à une éternité que seule les souvenirs d'une vie de mortelle rendrons plus doux, avant que son ame ne soit complètement consumée par le vampire.
Dans “Meeting Bram Stoker”, Jordan, nous laisse un doute, et si l'auteur du fameux Dracula, s'était inspiré de véritables rencontres avec des suceurs de sang? Et si quelqu'un en était témoin?
Du mythe du vampire nous passons à celui du diable, la très romantique nouvelle gothique “The pact”, qui après un vœux, pousse une très belle jeune femme rêvant de théâtre et de célébrité, à un pacte avec le diable, qui lui offre tout ce qu'elle désire, succès, argent, à la condition que celle-ci renonce à aimer quelqu'un d'autre que lui…
La nouvelle “Tokage”, à quant à elle des réminiscences d'Indiana Jones, et de ces vieux films de la Hammer et de King Kong, un aventurier et une jeune archéologue se retrouvent en effet pris au piège d'une tribu adorant un Dieu bien particulier.
Enfin la tendresse et la mélancolie referment cette anthologie avec “Beauty of the heart”, une nouvelle consacrée à John Merrick, surnommé Elephant man à cause de sa difformité, dépeignant la solitude profonde dans laquelle il vivait, en parallèle à celle d'une jeune prostituée arrivant à Londres, alors qu'ils sont en fuite, les deux se rencontrent et trouvent refuge dans une maison abandonnée, où ils rêvent d'un avenir meilleur, et où ils refont le monde, un monde dans lequel ils auraient eux aussi droit au bonheur et à l'amour…



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